De nombreux amateurs de boissons alcoolisées sont convaincus que le corps ne sera pas particulièrement blessé s'ils boivent avec modération. Afin d'évaluer équitablement tous les risques pour la santé,Les scientifiques ont mené de nombreuses études dans lesquelles exactement cette « mesure » a été déterminée. Nous vous expliquerons en détail dans l'article s'il existe des doses d'alcool inoffensives, des doses maximales et mortelles, et quels risques courent les personnes qui consomment régulièrement des produits contenant de l'alcool.
« Portion » quotidienne et maximale autorisée d’éthanol pour les humains
En fait, il n’existe pas de dose d’alcool sûre. L'alcool éthylique est considéré comme un poison puissant, quelle que soit la quantité. Le corps ne peut pas fonctionner correctement lorsque les systèmes internes sont exposés aux effets toxiques de l'acétaldéhyde, qui se forme lors de la dégradation de l'éthanol avec la participation d'enzymes hépatiques.
Cependant, le ministère de la Santé a publié des informations sur les quantités maximales autorisées d'alcool (valeurs moyennes) qui ne nuisent pas gravement à la santé.
Taux journalier:
- Bière et autres boissons faiblement alcoolisées dont la teneur en alcool ne dépasse pas 5 % – 250 ml ;
- Champagne, vin 11-13% - 100ml ;
- Produits avec 17-20 % de vermouth et vins forts - 75 ml ;
- alcool fort 40 degrés, vodka, cognac - 30 ml.
Les quantités spécifiées ne doivent pas être prises quotidiennement. Selon les experts, il est considéré comme plus sûr de boire de l'alcool dans la quantité maximale autorisée jusqu'à 2 à 3 fois par semaine, pas plus souvent.
En général, tout dépend des caractéristiques individuelles de l'organisme. Plus précisément, le calcul d’un dosage sécuritaire doit être fait individuellement pour chaque buveur, en tenant compte de son âge, de sa taille, de son poids, de sa condition physique, de ses maladies chroniques, etc.
Quels sont les dangers d’une consommation quotidienne d’alcool inoffensif?
Des chercheurs britanniques ont déterminé comment l'éthanol affecte le cerveau et le système nerveux, même lorsqu'il est consommé en petites « portions » acceptables.
Influence néfaste :
- pénètre profondément dans les cellules et a un effet destructeur sur elles ;
- détruit les neurones;
- stimule la synthèse de l'hormone dopamine et de l'acide gamma-aminobutyrique, qui se traduit par des sensations euphoriques, une sensation de plaisir et de détente ;
- Les structures cérébrales sont progressivement détruites, le fonctionnement du système nerveux central est perturbé et diverses conditions pathologiques se développent.
Si vous buvez tous les jours, avec le temps, des problèmes de nature cognitive-psycho-émotionnelle apparaissent, les processus de pensée ralentissent, la mémoire et l'intelligence se détériorent. Dans le contexte d'une intoxication chronique, des maladies graves du foie, des reins, du système cardiovasculaire, etc. peuvent survenir.
Même une dose inoffensive d’alcool prise quotidiennement y contribuedéveloppement progressif de la dépendance à l'alcool. Et c’est un diagnostic sérieux pour quiconque souhaite vivre une vie longue et épanouie. L'alcoolisme a une évolution chronique et progressive et entraîne bon nombre des conséquences les plus néfastes. De plus, cela contribue à une perte rapide de la personnalité et réduit l’espérance de vie.
Si votre proche boit de petites quantités d’alcool chaque jour et s’assure que la situation est sous contrôle, soyez attentif à ce problème dès maintenant. Aux premiers stades, la dépendance à l’alcool est plus facile à traiter. De plus, une personne a toutes ses chances en se débarrassant rapidement d'une mauvaise habitude. assurer un bien-être sain, pour prévenir le développement de pathologies graves provoquées par une intoxication prolongée.
Limiter la dose ou la dose mortelle d'éthanol
Tout le monde sait que les boissons alcoolisées peuvent être nocives en grande quantitécomplications potentiellement mortellesavec un risque élevé de mort subite. Cependant, il est difficile de dire quelle quantité d’alcool peut réellement tuer une personne. Les différentes caractéristiques individuelles du corps revêtent également une grande importance.
La "portion" mortelle moyenne d'alcool est de 4 à 12 g d'alcool éthylique pour 1 kg de poids corporel. Autrement dit, pour un homme adulte pesant 80 kg, prendre 2 bouteilles de vodka à 40 % en même temps est potentiellement dangereux.
Est-il possible de contrôler la quantité d’alcool consommée?
De nombreuses personnes parviennent au début à contrôler une norme inoffensive, mais tôt ou tard, elles perdent le contrôle. Tout alcool peut provoquer une dépendance et une tolérance. Et comme vous le savez, ces signes indiquent clairement l'alcoolisme.
Si vous ne vous arrêtez pas à temps, les conséquences les plus défavorables se produiront. Malheureusement, il est difficile pour un toxicomane qui a perdu le contrôle de sa consommation d’alcool de prendre seul une décision de sobriété. Il peut y penser tout le temps, se réprimander pour sa faiblesse et toujours chercher un autre verre. La fréquence d'utilisation et la quantité de produits prises augmentent progressivement.
Ce processus peut être arrêté d'une manière :demander de l'aide qualifiéeaux spécialistes d'une clinique de traitement de la toxicomanie. En milieu hospitalier, une thérapie complexe est réalisée pour lutter contre l'alcoolisme et ses conséquences.
Comment aider ceux qui ont perdu le contrôle de leur consommation d'alcool
Si un alcoolique n'admet pas qu'il est malade, il bénéficiera de séances d'intervention visant à identifier le problème et à le motiver à se rétablir. D'autres tactiques de traitement sont déterminées par le médecin traitant, en tenant compte des antécédents médicaux spécifiques et d'autres facteurs.
Programme de traitement standard pour la dépendance à l'éthanol :
- désintoxication— élimination accélérée des toxines à l'aide de compte-gouttes et de médicaments efficaces ;
- évolution symptomatique— Élimination des manifestations physiques du syndrome de sevrage ;
- thérapie réparatrice, lutte contre les conséquences des intoxications chroniques, renforcement général du système immunitaire ;
- méthodes psychothérapeutiquesvise à éliminer l’attachement mental à l’alcool ;
- Mesures de réhabilitation, adaptation sociale des patients en convalescence pour un retour sans douleur à une vie sobre.
Une assistance médicale complète est fourniedans les conditions d'anonymat garanti. Le patient n'est pas exclu, de sorte qu'après sa sortie, il puisse façonner son avenir sans restrictions. C'est un argument fort en faveur du recours à des narcologues privés certifiés dans tous les services médicaux fournis.